« En 2018, 5 adolescentes faisaient partie des 718 femmes ayant avorté pour la 6e fois au Royaume-Uni », et « 143 femmes ont avorté pour la 8e fois au moins ». 4389 femmes dont 23 adolescentes en étaient à leur 4e avortement, 1298 à leur 5e, et parmi elles 5 adolescentes. « Au total, 84 258 avortements répétés ont été pratiqués en Grande-Bretagne, dont 3332 sur des adolescentes ». Ces chiffres issus du Department of Health de l’Angleterre et du Pays de Galles et du NHS[1] écossais sont tous en augmentation par rapport aux deux années précédentes.
Ces chiffres « extrêmement alarmants » seraient la conséquence de la récente autorisation à prendre des pilules abortives chez soi. Elle aurait contribué à augmenter les avortements à répétition. Antonia Tully, directrice de campagne de la Société de Protection des enfants non nés[2], interroge : « Quelqu’un pose-t-il des questions sur la raison pour laquelle une adolescente, potentiellement mineure, ne cesse de demander des avortements ? ». Le Dr Caroline Gazet, chef de clinique, indique que « parmi les femmes demandant plus d’un avortement, certaines se trouvaient dans des relations violentes ou d’emprise, ce qui a contribué leur décision d’avorter ». Liz Parsons, directrice des Affaires publiques de l’organisation Life affirme : « Les femmes qui ont des avortements à répétition, en particulier les jeunes femmes, suggèrent qu’il y a des problèmes sous-jacents aux grossesses non prévues qui ne sont pas résolus en les mettant sur un tapis roulant vers l’avortement ».
Pour aller plus loin :
Avortement au Royaume-Uni : des chiffres alarmants
Royaume-Uni : plus de la moitié des femmes ayant eu recours à l’IVG étaient sous contraception
Etats-Unis: l’avortement n’est pas un moyen de planification familiale
[1] National Health Service.
[2] Society for the Protection of Unborn Children.
SkyNews, David Mercer (19/11/2019)