Les députés britanniques doivent se prononcer en dernière lecture ce mardi 3 février, pour ou contre la fécondation in vitro (FIV) avec remplacement mitochondrial (Cf. Synthèse de presse Gènéthique du 3 février 2015). Cette technologie consiste à retirer de l’ovule de la mère la mitochondrie défectueuse – soit le générateur d’énergie des cellules – pour la remplacer par une mitochondrie saine provenant des gamètes d’une autre femme.
45 députés européens, au premier rang desquels le Docteur Miroslav Mikolášik, ont signé une lettre ouverte au secrétaire d’Etat à la Santé du Royaume-Uni, pour l’alerter sur les dérives éthiques que suppose une telle pratique. Les 45 députés soulignent le manque important de données scientifiques, précisant qu’il faudrait entre deux et cinq ans supplémentaires pour aller au bout de la recherche clinique. De plus, ils rappellent que la Chine a abandonné cette pratique, faute de connaissance scientifique aboutie sur le transfert d’ADN.