Royaume-Uni : 20 fois plus de FIV chez les femmes âgées de plus de 40 ans

Publié le 28 Mai, 2021

Au Royaume-Uni, le nombre de fécondations in vitro (FIV) réalisées chez des femmes âgées de 40 ans et plus a été multiplié par vingt au cours des trente dernières années, révèle un rapport de la Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) publié ce mois-ci.

14 761 FIV ont été pratiquées en 2019 chez des femmes de plus de 40 ans, soit une FIV sur cinq, contre 689 en 1991. Il y a 30 ans, uniquement 10% des FIV concernaient des femmes de plus de 40 ans. Seules 40% des FIV ont été pratiquées chez des femmes de moins de 35 ans en 2019, contre 58% trente ans auparavant.

Une augmentation globale des FIV, marquée chez les femmes seules ou homosexuelles

« Plus de 1,3 million de cycles » ont été effectués depuis 1991, précise le rapport de la HFEA. Et les traitements sont en « constante » augmentation. Le nombre de FIV chez des femmes célibataires a quasi triplé en 10 ans, passant de 565 en 2009 à 1470 en 2019. Les fécondations in vitro concernant des partenaires de même sexe ont quant à elles presque quintuplé entre 2009 et 2019. 2 435 FIV ont été pratiquées chez des femmes homosexuelles en 2019, 489 en 2009. « Le secteur de la fertilité offre davantage d’options aux personnes pour créer leur famille », a affirmé Julia Chain, présidente de la HFEA.

Un changement dans la pratique des FIV

Dans 75% des fécondations in vitro pratiquées en 2019, un seul embryon a été transféré. Ainsi le taux de naissance multiple n’était que de 6% en 2019, contre 28% dans les années 90. Le transfert d’un embryon unique n’avait alors lieu que dans 13% des cycles de FIV.

Bien que la grande majorité des patients (86%) utilisent leurs propres gamètes, la HFEA note une augmentation de l’utilisation du don de sperme et d’ovocyte. 17% des patientes âgées de plus de 40 ans ont fait appel au don d’ovocytes en 2019.

En 2019, le taux de naissance atteignait « 32% par embryon transféré » pour les femmes de moins de 35 ans. Un taux inférieur à 5% si la patiente est âgée de plus de 43 ans et utilise ses propres ovocytes.

 

Sources : The Telegraph, Laura Donnelly (27/05/2021) ; HFEA (05/2021) – Photo : iStock

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