Le risque de développer un cancer et d’en mourir serait plus élevé chez les patients ayant reçu une greffe. C’est ce que des chercheurs de l’hôpital Saint Michael de Toronto au Canada viennent de révéler. Ils ont étudié 6400 dossiers de patients ayant été transplantés entre 1997 et 2010 et constatent que les receveurs d’organes, éligibles au dépistage de cancers, ne pratiquent pas les examens requis. En cause, la greffe, qui demeure « leur principal sujet de préoccupation, bien avant le dépistage du cancer ».
Une autre étude, réalisée il y a quelques mois, a montré que le recours aux immunosuppresseurs pour réduire les phénomènes de rejet, augmentaient aussi les risques de cancer chez ces patients transplantés.
Pour aller plus loin :
Top Santé, Catherine Cordonnier (09/05/2017)