A la veille de la présentation par Lionel Jospin des grandes lignes de la révision des lois de bioéthique le Monde publie un article de Mgr Lustiger : «la fécondité humaine n’est pas un produit de consommation.» Le cardinal Lustiger « en appelle à la responsabilité du politique dans le débat bioéthique », « cette maîtrise impitoyable de la reproduction par le diagnostic prénatal et pré-implantatoire a des conséquences morales, sociales et politiques redoutables. » « Qui protégera les êtres humains de leurs violences et de leurs délires si la démocratie y renonce ? » s’inquiète-t-il. «Il y a un principe clair : le fruit de la conception humaine est humain. » (…) « Le respect que nous devons à ces embryons humains c’est de les laisser là où l’industrie des hommes les a placés. Par respect pour nous, par respect pour eux et par respect pour notre propre conception de l’humanité. »
L’Express 30/11/00