En vertu d’un arrêté du 19 juillet dernier signé des ministres de la justice et de l’intérieur et publié le 6 août au journal officiel, le nom d’un enfant mort-né pourra désormais figurer sur le livret de famille.
Jusqu’alors les parents d’enfants morts nés ou nés vivants mais non viables (quel que soit le stade de gestation) pouvaient demander à l’administration un acte d’état civil sous la dénomination « enfant sans vie« .
Désormais, cet acte pourra être mentionné sur le livret de famille. Cette nouvelle disposition est destinée à faciliter le travail de deuil des parents.
Le quotidien Le Monde relate le témoignage d’Andrea qui a perdu son bébé à 6 mois de grossesse et qui s’est battue pour que ce bébé mort-né ait une existence juridique et puisse s’inscrire dans l’histoire familiale.
« On l’a conçu. On avait le droit de lui permettre de partir dans la dignité. Ce n’était pas un déchet hospitalier, notre fils! » s’insurge t-elle.