A l’occasion des 3è journées de l’Agence de la biomédecine (ABM), les 30 et 31 mai 2013, Emmanuelle Prada-Bordenave, directrice générale de l’agence, a fait le point sur les dérogations de recherche sur l’embryon. Ainsi, depuis 2005, “plus de 70 projets de recherche sur l’embryon ou les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) ont été autorisés à titre dérogatoire par [l’agence] […] dont deux pourraient déboucher assez rapidement sur des essais cliniques“. Seuls 12 projets ont été rejetés. Ce chiffre est cependant à même d’interroger puisque la recherche sur l’embryon est par principe interdite en France depuis 2004, régime assorti de dérogations possibles depuis 2004.
Au titre des projets les plus avancés, Emmanuelle-Prada Bordenave a mentionné “l’utilisation de cellules différenciées pour réparer le muscle cardiaque après un ifarctus et pour régénérer la peau dans certains cas d’ulcères qui ne guérissent pas“. Un troisième projet, moins avancé, concernerait l’oeil.
AFP 30/05/2013