Une étude française publiée par The Lancet du 6 janvier révèle que la moitié des décès en réanimation est due aux arrêts de traitements. Dans 59% des cas les familles sont prévenues et dans 44% des cas elles sont associées à la décision de l’équipe soignante. L’étude a été menée durant 2 mois en 1997 dans 113 des 220 unités de soins intensifs de France. Une autre étude, publiée dans le dernier numéro de la revue Médecine, Thérapeutique, Pédiatrie, et qui porte sur la réanimation néonatale, fait apparaître que « des interruptions actives de la vie » sont souvent pratiquées chez les grands prématurés. « En France, écrivent les auteurs, la situation est d’autant plus fréquente que les néonatalogistes français ont admis le principe d’une réanimation d’attente », à la suite de laquelle on décide de la conduite à tenir selon l’état de l’enfant.
Le Monde 6/1/01 Le Figaro 5/1/01