Qui veut connaitre ses dispositions génétiques ?

Publié le 4 Mai, 2015

Des chercheurs ont interrogé 7000 personnes venant de 75 pays différents afin de connaître la propension de celles qui étaient désireuses d’être informées de leurs prédispositions génétiques. Parmi elles, des professionnels de santé, des chercheurs en génomique et des personnes issues du grand public.

 

Les conclusions de cette étude ont été publiées dans la revue European Journal of Human Genetics.

 

  • Le grand public

98% des participants issus du grand public souhaitent être informé de ses prédispositions génétiques aux maladies graves que l’on peut prévenir, comme le cancer.

En ce qui concerne les prédispositions aux maladies graves que l’on ne peut pas prévenir, comme Parkinson, environ 70% des participants souhaite tout de même être informé.

 

  • Les professionnels de santé

Les conclusions révèlent que les professionnels de santé sont moins désireux de connaître leurs prédispositions génétiques. S’ils sont presque autant (96%) à vouloir connaître leurs prédispositions aux maladies évitables, moins de 50% d’entre eux souhaite être informé sur leurs prédisposions aux maladies inévitables.

 

Les essais de séquençage du génome se multiplient. Récemment, l’Islande a annoncé avoir séquencé le génome de ses habitants (cf. Synthèse Gènéthique du 26 mars 2015) et le Royaume-Uni s’apprête à décoder la signature génétique de 100 000 de ses habitants. Ces essais soulèvent des questions éthiques, notamment celle de savoir quelles informations transmettre à leurs participants, dès lors qu’une prédisposition est découverte. Des questions qui ont motivé la présente étude.

 

Pourquoi Docteur 01/04/2015

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