Au Québec, le gouvernement a trouvé un accord avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec[1] « afin de permettre le déploiement d’équipes de soins palliatifs et intensifs partout » dans le pays. La mission de ces équipes composées de professionnels de la santé, de médecins et d’infirmières : « venir en aide aux personnes mourantes qui désirent terminer leur vie à la maison ».
Cette entente était en attente depuis l’annonce en 2017 du ministre de la Santé de l’époque « d’instaurer au moins une soixantaine de groupes de soins palliatifs à domicile dans la province ». Dans l’intervalle, un seul groupe avait pu être déployé en raison de désaccords d’ordres organisationnel et financier.
Un enjeu important car « beaucoup de patients, faute de soins palliatifs appropriés, se retrouvent dans les urgences des hôpitaux pour y vivre leurs derniers moments. Cela nuit considérablement à leur qualité de vie, en plus de contribuer à engorger les urgences ».
Aujourd’hui, seulement « 20 % des Québécois en fin de vie terminent leurs jours à la maison ». Ce qui est « moitié moins que dans le reste du Canada ». Et ce, alors que « la majorité des gens affirment préférer s’éteindre chez eux plutôt qu’en centre hospitalier ».
Pour aller plus loin :
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L’« intelligence du soin » : Emmanuel Hirsch témoigne de ses expériences auprès des malades
La Presse, Ariane Lacoursière (04/12/2019) – Radio Canada, David Gentile (04/12/2019)