Le centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) a rendu un mémoire dans lequel il relate le manque d’encadrement du programme de procréation assistée qui, depuis le 5 août 2010, est ouvert aux couples hétérosexuels ainsi qu’à toutes les femmes du Québec en âge de procréer. Il est supporté par le régime public.
La clinique de procréation du CHUM constate dans son mémoire “ une apparente dérive des cas d’infertilité médicale vers une sorte d’ ‘infertilité’ sociale“, ce que confirme le site d’information lapresse.ca : “entre les femmes célibataires, celles dont le conjoint est à l’étranger et les couples gays, la clinique voit bien des gens dont les difficultés de procréer n’ont rien à voir avec un problème de santé. Et c’est sans compter les casse-têtes éthiques – femmes démunies au plan psychologique ou matériel, mère qui veut porter un enfant pour sa fille, etc“. En outre, le programme de procréation assistée manque de précision sur les conditions permettant d’accès. Ainsi en est-il par exemple de l’âge des patientes qui n’a fait l’objet d’aucune limite , “ce critère est laissé à la discrétion des médecins“.
Lapresse.ca (Ariane Krol) 02/08/2013 – journaldemontréal.com (Héloïse Archambault) 30/07/2013