Quand la théorie du genre fait face à la biologie…

Publié le 9 Juin, 2013

 Dans le quotidien Le Figaro daté du 10 juin, Martine Perez publie une chronique dans laquelle elle évoque que la théorie du genre, “n’en déplaise aux théoriciens du genre“, s’oppose inévitablement à la réalité biologique et à la génétique.

 

Rappelons que les théoriciens du genre veulent “S‘affranchir du réel et laisser la place à une vision totalement idéologique de l’humain en éliminant toutes les particularités qui fondent le féminin ou le masculin” et imposer “une nouvelle révolution culturelle pour faire émerger l’être nouveau, libre de tout choix, professionnel, culturel, sexuel“. 

 

Pourtant 20 ans après avoir imposé la théorie du genre dans les écoles et les crèches, les constats établis dans certains pays d’Europe du Nord sont sans appel: “80% des infirmières sont toujours des filles et 80% des ingénieurs toujours des garçons“. Si les adepts pourront dire que cela nécessite du temps, il n’empêche, “la biologie nous dit autre chose“: les différences féminin/masculin sont “inaliénables“. “La biologie est [donc] têtue“. “Les avancées en génétique, en imagerie et en hormonologie [le] démontrent” bien: “les comportements féminins/masculins, ont des caractéristiques spécifiques non façonnées uniquement par des stéréotypes d’ordre social“.

 

Martine Perez s’étonne que “le débat sur le genre mobilise presque exclusivement des théoriciens, sociologues, philosophes, psychologues” faisant fi des biologistes, des généticiens ou des endocrinologues. Or, biologiquement, la réalité est la suivante: “la différence entre l’embryon fille (XX) et garçon (XY) existe déjà au niveau chromosomique“. Des études en imagerie du cerveau ont montré l’influence que peuvent avoir les hormones : l’hormone mâle, la testostérone est à l’origine de la pilosité, de la voix, de la musculature mais aussi de l’agressivité et de la libido. Les femmes, quant à elles, “n’ont pas de testotérone, (ou très peu)“, un élément qui “fait toute la différence en matière de comportement“. En effet, “elles sécrètent des oestrogènes qui façonnent leur féminité et de la progestérone  qui aurait un impact sur le comportement”. Par conséquent, “le cerveau serait sous influence hormonale…“. 
 

 Le Figaro (Martine Perez) 10/06/2013

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