En République Tchèque, la Chambre haute du Parlement a refusé le projet de loi soumis par la sénatrice Vaclava Domasova pour inclure une possibilité de "mort assistée" ou d’euthanasie dite "active".
Selon un sondage, plus de 60% des tchèques auraient souhaité l’adoption de ce projet de loi. Cependant, le milieu médical notamment, a mis en garde contre les abus qu’une telle décision engendrerait, en insistant sur la nécessité d’améliorer les soins palliatifs et d’élargir le réseau d’établissements pour les personnes souffrant de maladies incurables.
"Les personnes auxquelles on accorde de bons soins n’ont pas envie de mettre fin à leur vie", déclare Martina Spinkova, fondatrice de l’association civique d’hospices, Retour chez soi. "Il faut que ceux qui soumettent de pareilles lois s’interrogent sur comment ils voudraient passer eux-mêmes les derniers moments de leur vie", termine-t-elle.
Radio Prague 22/09/08