Les Echos publie un article intitulé "Les cellules souches embryonnaires en débat". Selon Thomas Martinelli, coauteur d’une étude réalisée pour le compte des Entreprises du médicament (LEEM) par Bionest Partners en 2010, "la plupart des équipes françaises travaillent aujourd’hui simultanément sur différents types de cellules, de façon à tester plusieurs stratégies".
Si certains chercheurs français comme Marc Peschanski et Philippe Ménasché souhaitent un régime d’autorisation de la recherche sur l’embryon humain afin de donner une meilleure "visibilité" de la loi et attirer les investisseurs étrangers (Cf. Synthèse de presse du 01/12/10), ce sont les iPS qui "suscitent aujourd’hui le plus d’espoirs". En France, le projet CellMill, qui associe I-Stem et la société Cellectis via sa filiale Ectycell (Cf. Synthèses de presse du 25/11/10 et du 02/12/10), vise à développer une plate-forme de production d’iPS à l’échelle industrielle. Pour David Sourdive, directeur général de Cellectis, "La France a pris du retard mais il y a des opportunités à saisir. […] En France, nous avons la méthodologie, les talents, les cliniciens et la culture de la greffe. Alors c’est maintenant ou jamais qu’il faut se positionner".
Les Echos (Cédric Duval) 16/12/2010