Les résultats d’un sondage IFOP[1] indiquent que « 75% des Français souhaiteraient être pris en charge à domicile plutôt qu’à l’hôpital ». Cette prestation peut être « jusqu’à 60% moins coûteuse qu’une prise en charge hospitalière », d’après les Prestataires de Santé à Domicile, ce que pensent également 75% des Français.
L’enquête révèle aussi que, malgré le développement des nouvelles technologies, du suivi et des consultations médicales à distance, « les Français accordent beaucoup d’importance au contact humain et à la relation de proximité avec leur professionnel de santé » : 86% des patients souhaitent la conserver.
Les besoins en croissance générés par le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies chroniques constituent « un contexte propice à la croissance du secteur de la santé à domicile », également favorisé par « la saturation des structures de prise en charge traditionnelles (urgences, maisons de retraite…) ». Un « virage domiciliaire » qui devra s’accompagner « d’une nécessaire coordination des soins de ville et de l’hôpital ».
« Plus de 2 millions de patients sont déjà pris en charge chez eux », chaque jour.
La Veille des acteurs de la santé, Fédération des PSAD (28/11/2019)