Alors que le ministère public des Pays-Bas avait requis des peines de prison contre six des sept personnes suspectées d’avoir fourni de la « poudre de suicide » à plus de 1 000 personnes, le tribunal d’Arnhem a acquitté quatre d’entre elles, et condamné les deux autres à des peines de prison avec sursis (cf. « Poudre de suicide » : procès aux Pays-Bas). Quant au septième suspect, Loek de L, âgé de 80 ans, les poursuites ont été arrêtées à la suite de son décès.
Selon le tribunal, Tineke B., âgé de 74 ans, et Jos van Wijk, âgé de 76 ans, auraient collaboré avec Alex S. qui a été condamné l’année dernière (cf. Trafic de “poudre au suicide” au Pays-Bas : deux nouveaux suspects). Tineke B. a été condamné à une peine de prison d’un an avec sursis pour avoir participé au suicide assisté d’au moins une femme. A partir du moment où il est entré en contact avec cette dernière, celle-ci s’est « éloignée » de sa fille, l’empêchant « d’être en mesure d’aider sa mère dans la dernière phase de sa vie comme elle le souhaitait ».
De son côté, Van Wijk a été condamné à une peine de prison avec sursis de 4 mois (cf. Pays-Bas : un militant du “droit à la mort” arrêté pour trafic de “poudre du suicide”). Selon le tribunal, en tant que directeur du Coöperatie Laatste Wil (CLW), une organisation favorable au suicide assisté, il aurait dû prendre des mesures plus rapides, plus claires et plus strictes contre le « commerce » de la « poudre de suicide » (cf. Enquête en Belgique sur l’organisation Last Will et sa « poudre à suicide »).
A défaut de preuves suffisantes, un acquittement a été prononcé s’agissant des quatre autres suspects.
Source : NL Times (04/07/2024)