La mairie de Varsovie vient de décider du licenciement du directeur d’un hôpital public qui a refusé de procéder à une interruption volontaire de grossesse (IVG). La mère demandait une IVG pour malformation du foetus.
Le porte-parole de la mairie a déclaré : “le droit à l’information a été violé. Un médecin peut refuser de procéder à une IVG en invoquant la clause de conscience, mais un hôpital en tant qu’établissement public, ne peut pas le faire“.
En Pologne, l’avortement est autorisé en cas de viol, d’inceste, de danger pour la vie de la mère ou de malformation irréversible du foetus, jusqu’à douze semaines.
Krystyna Kacpura, directrice de la Fédération de la Femme et du Planning familial a déclaré : “Pour les mouvements de défense des droits de la femme, il n’y a pas lieu de déborder de joie, c’est une décision qui est une simple application de la loi“.
L’archevêque de Varsovie Mgr Stanislas Nycs s’est dit “profondément préoccupé” par le licenciement du médecin, “estimant que cette mesure était une violation du droit constitutionnel de la liberté de conscience“.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Varsovie. Au nom de la mère, l’avocat va demander des dédommagements à l’hôpital.
AFP 10/07/2014 – Liberation.fr 10/07/2014 – Romandie.com 10/07/2014 – legeneraliste.fr 10/07/2014