La Croix revient sur le débat que suscite, en Pologne, la fécondation in vitro (FIV) (cf. Synthèse de presse du 19/12/07). A la mi-décembre, la ministre de la Santé, Ewa Kopacz, avait ouvert la boîte de Pandore en envisageant de rembourser aux familles les plus modestes les frais liés à un processus de FIV (estimés à 12 000 zlotys en moyenne, soit 3 300 euros).
Quelques jours plus tard, la commission "famille" de l’épiscopat polonais avait, dans une lettre adressée aux députés, rappelé qu’une FIV "fait périr de nombreux embryons, ce qui constitue une sorte d’avortement raffiné". "Un enfant n’est pas un objet, et même les parents ne peuvent dire qu’ils ont droit à cette méthode, surtout qu’un tel "droit" a pour prix la mort de ses frères et sœurs."
Rappelons que la FIV est utilisée depuis 1987 en Pologne, dans un flou juridique persistant.
La Croix 04/01/08