Après avoir mené une enquête sur les circonstances du décès d’Izabela, une Polonaise enceinte de 20 semaines au moment des faits, les procureurs ont accusé les médecins de négligence professionnelle ayant contribué à sa mort en septembre 2021. Selon eux, les praticiens ont agi contrairement aux pratiques médicales lors du traitement d’Izabela. Celle-ci est décédée d’un choc sceptique après la mort de son fœtus suite à une rupture prématurée des membranes.
Les procureurs ont réfuté l’hypothèse selon laquelle elle serait décédée à cause de la loi sur l’avortement, qui aurait empêché ou découragé les médecins d’y avoir recours. Ils ont rappelé que la loi autorisait l’avortement en cas de danger pour la vie ou la santé de la mère (cf. Avortement : la Pologne à contre-courant). La faute médicale n’aurait donc pas de lien avec la loi.
Les trois médecins impliqués dans l’affaire, dont le chef du service d’obstétrique et de gynécologie de l’hôpital, vont être jugés pour homicide involontaire. Ils risquent entre trois mois et cinq ans de prison.
Source : Notes from Poland, Daniel Tilles (16/11/2023)