En Nouvelle Zélande, le Comité d’éthique sur les techniques de procréation médicalement assistées (ECART) vient d’autoriser un homme à donner son sperme à son fils et sa belle-fille pour qu’ils l’utilisent dans le cadre d’une Fécondation In Vitro. Le fils ne peut être père en raison d’une infertilité liée à son sperme.
Certains dons de gamètes nécessitent l’approbation du Comité ECART. Il s’agit des cas de maternité de substitution assistée en clinique (GPA), des dons d’ovules ou de sperme entre certains membres de la famille et des dons d’embryons à des fins de reproduction.
Lorsqu’il est saisi d’une demande d’autorisation pour des dons de gamètes, le Comité d’éthique doit vérifier sa conformité avec les principes et lignes directrices contenus dans the Human Assisted Reproductive Technology Act 2004. Cette règlementation vise la santé et le bien-être des enfants, la promotion et la préservation de la santé, de la sécurité et de la dignité des générations présentes et futures, l’importance du consentement éclairé, la sensibilisation et l’accessibilité de l’information sur les origines génétiques des enfants.
ECART reçoit chaque année entre huit et dix demandes de dons de sperme ou d’ovules entre membres d’une même famille. Les chiffres du ministère indiquent que « la grande majorité d’entre elles sont approuvées ».
En l’espèce, si la FIV réussit, le grand-père paternel sera le père biologique de l’enfant.
New Zealand Herald, Neil Reid (10/11/2019)