Interrogée le 24 mars par les députés de la mission sur la révision de la loi de bioéthique, la psychologue et psychanalyste, Sophie Marinopoulos a insisté sur les enjeux psychiques de la filiation.
Elle a mis en garde contre un recours trop important à l’assistance médicale à la procréation (AMP), technique par laquelle "on fait des bébés dans une maîtrise absolue, hors corps, hors sexe, hors vie".
Plusieurs fois, la psychologue a appelé le législateur à ne pas se situer dans le domaine de la compassion mais avant tout à "protéger" et à "poser des limites".
Elle a évoqué les dangers qu’il y aurait à autoriser une mère à porter l’enfant de sa fille et a suggéré la prudence sur l’ouverture de l’AMP aux couples homosexuels ou encore à la levée de l’anonymat en cas de don de gamètes.
La Croix (Marine Lamoureux) 26/03/09