Une étude, présentée au congrès annuel de l’American Society for Reproductive Medicine au Texas, révèle que le séquençage nouvelle génération (NGS), « considéré comme l’avenir de la fécondation in vitro » n’apporte « aucun bénéfice » à la plupart des patientes. Ce « traitement », proposé au prix de 4500€ au Royaume Uni, est une technique de diagnostic préimplantatoire lancée en 2013 : les praticiens séquencent le génome des embryons obtenus par fécondation in vitro, et éliminent ceux qui présentent une « anomalie ». Cette technique est censée augmenter le taux de succès des FIV en limitant les transferts d’embryons « anormaux ».
Mais l’étude, qui a porté sur 588 femmes âgées de 25 à 40 ans dans 34 cliniques de quatre pays différents, montre le contraire, à la grande surprise des chercheurs. Le NGS pourrait cependant s’avérer « utile » chez les femmes plus âgées, minorité des femmes en parcours de PMA. D’autres experts suggèrent que cette conclusion est à imputer à la mauvaise exécution du NGS dans les cliniques concernées, et non pas à la technique.
The Telegraph, , Henry Bodkin (30/10/2017)