Au Royaume-Uni, dans un document publié en ligne, le Collège royal des obstétriciens et des gynécologues (RCOG) met en garde contre l’augmentation actuelle et à venir du nombre de pathologies du placenta : Placenta accreta et Placenta praevia, qui peuvent l’une et l’autre provoquer de graves saignements et des hémorragies pendant l’accouchement, mais aussi nécessiter des hystérectomies en urgence ou conduire en soins intensifs.
En cause, les césariennes, mais aussi les procréations médicalement assistées telles que la FIV, à cause des cicatrices de l’utérus qu’elles provoquent. Les grossesses ultérieures sont en effet susceptibles de s’implanter dans la cicatrice, affectant le placenta. Un diagnostic précoce offre les meilleures chances de minimiser les détresses médicales chez la femme et le bébé qui sont plus importantes quand les complications placentaires ne sont diagnostiquées qu’au moment de l’accouchement.
Pour le Dr Geeta Kumar, présidente du comité d’information des patients du RCOG, « il est important que les femmes soient conscientes de ces complications du placenta, même si elles sont très rares et que des soins spécialisés sont disponibles ».
Independent, Alex Matthews-King (27/09/2018)