Dans une étude à paraitre dans le New England Journal of Medicine, des chercheurs[1] démontrent que les procédures de fécondation in vitro utilisant des embryons congelés conduisent à autant de naissance que celles utilisant des embryons frais. Ils ont mené cette étude face à l’engouement des cliniques de fertilité pour les techniques de congélation d’embryons. Pour les deux types de procédures, le taux de naissances vivantes variait entre 32 et 34%[2].
«Notre principale constatation est que la congélation des embryons pour la FIV ne nuit pas aux chances d’avoir un bébé », déclarent les chercheurs. Mais ils en concluent également que « le processus de congélation ajoute des coûts supplémentaires sans entrainer un taux plus élevé de naissances ».
NDLR : En France, 221 538 embryons étaient congelés au 31 décembre 2015[3] des suites de procédures de PMA. S’ils ne font pas l’objet d’un projet parental, ces embryons sont détruits ou donnés à la recherche, ou encore donnés à un autre couple infertile. En créant des embryons en grand nombre, l’AMP est devenue le premier fournisseur de « matière première embryonnaire » pour les chercheurs.
Pour aller plus loin :
[1] Chercheurs de l’université d’Ho Chi Minh Ville et de l’université d’Adelaïde.
[2] Leur étude a inclut 800 femmes.
[3] Dernières données de l’ABM disponibles, rapport 2015.
Medical press (10/01/2018)