En Suisse, 10 à 15% des couples sont « touchés par l’infertilité » et chaque année, 6000 d’entre eux ont recours à la PMA. Un parcours est difficile à gérer : examen médicaux, traitements répétés, incertitude quant à l’issue. 40% des femmes qui suivent un « traitement d’infertilité présentent de symptômes anxieux ou dépressifs » et « près d’un quart des couples abandonnent prématurément les traitements pour des raisons d’ordre psychologique ».
Pour faire face à « l’impact émotionnel » des traitements ou gérer les tensions avec le conjoint liées à la PMA, les professionnels invitent notamment à participer à des consultations de conseil en infertilité, ou à des consultations chez un psychologue ou un psychiatre, et que les deux membres du couple soient impliqués dans les décisions.
Tribune de Genève (04/11/2019)