D’après les données de la SART[1], 71 296 bébés ont vu le jour en 2016 aux USA suite à des FIV réalisées dans 377 cliniques. Pour arriver à ce nombre de naissances, il n’aura pas fallu moins de 242 618 cycles de fécondation.
Chaque cycle de fécondation comprend plusieurs semaines d’hormonothérapie pour stimuler les ovocytes, puis une opération chirurgicale sous anesthésie générale pour les récupérer, une fécondation en laboratoire, une surveillance de viabilité et enfin des implantations dans l’utérus de la femme.
En 2016, 15,6 % étaient des grossesses gémellaires (contre 19,1 % en 2015) et 0,4 % étaient des grossesses de triplés, un pourcentage identique à celui de 2015.
En 2015[2], « les femmes de 35 ans ou moins avaient des taux de réussite plus élevés avec moins de cycles de FIV que les femmes de 42 ans ou plus » : la FIV marche dès le premier essai pour 53,9 % des moins de 35 ans et pour 3,9 % des plus de 42 ans.
Entre 2015 et 2016, le nombre de patientes se faisant implanter des embryons décongelés a augmenté, tandis que le nombre d’embryons fraîchement fécondé a diminué.
[1] Society for Assisted Reproductive Technology
Washington Times, Laura Kelly (24/04/2018)