Dans un avis rendu public le 11 octobre 2013, l’Agence européenne du médicament (EMA) s’est déclarée favorable aux pilules de 3è et 4è génération, les bénéfices de ces pilules restant, selon elle, supérieurs aux risques.
Confirmant son premier avis publié le 11 janvier 2013 (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 29/01/2013), l’EMA a précisé qu’il n’y avait “aucune raison pour qu’une femme qui prend un COC sans problème arrête sur la base de cette évaluation“. Elle a ajouté cependant qu’ “il est important que les femmes soient informées des risques, signes et symptômes des thromboses veineuses et que les médecins prennent en considération les facteurs de risques individuels au moment de la prescription d’un contraceptif“. Elle propose simplement une meilleure information sur les risques de ces pilules contraceptives, notamment sur les notices des boîtes “pour aider les femmes à prendre leur décision en connaissance de cause pour leur choix d’une contraception avec les professionnels de santé“.
C’est pourtant bien sur la base de ces risques que la France a décidé, depuis le 31 mars 2013, de ne plus procéder au remboursement des pilules 3è et 4è génération (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 03/01/2013 et 02/04/2013).
Le Monde (Sandrine Cabut) 21/10/2013 – lequotidiendumedecin.fr 10/10/2013