La Haute autorité de santé (HAS) a souhaité évaluer si une prescription à l’avance de la pilule de contraception d’urgence (PCU), plus communément appelée ‘pilule du lendemain’, permettrait de réduire le nombre de grossesses imprévues et d’interruptions de grossesse.
Dans un rapport rendu public, la HAS explique que “plus [la] prise [de la PCU] a lieu rapidement après le rapport non protégé, plus son efficacité est grande“. Cependant, l’autorité de santé rapelle qu’elle n’est pas efficace à 100% et qu’ elle ne peut être utilisée de manière régulière. D’ailleurs, l’autorité de santé précise que l’effet sur la réduction du nombre de grossesses non prévues “n’a pas été démontré“. Par conséquent, “[elle] ne recommande […] pas la prescription et la délivrance à l’avance en routine systématique“.
En outre, la HAS prône davantage d’information sur ce type de contraception par l’intermédiaire des professionnels de santé, à savoir les médecins généralistes, les gynécologues, les sages-femmes, les pharmaciens et les conseillères conjugales. Ellle demande qu’ils soient davantage formés.
Actuellement, en France, “une grossesse sur trois est non prévue et la moitié conduit à une interuption volontaire de grossesse“. En outre, près de 200 000 avortements sont pratiqués chaque année.
Lequotidiendumedecin.fr 03/05/2013 – Liberation (Eric Favereau) 04/05/2013 – Le Figaro Santé (Dr Martine Perez) 06/05/2013