Mercredi 12 août, le couple présidentiel du Pérou s’est prononcé en faveur de la légalisation de l’avortement en cas de viol. La Première dame du Pérou et dirigeante du parti au pouvoir, Nadine Heredia, a exprimé sa position dans un tweet, retweeté ensuite par son mari, le président Ollanta Humala. C’est la première fois que le dirigeant et son épouse abordent directement la question de l’avortement depuis l’arrivée au pouvoir d’Humala en 2011.
En mai 2014, le Parlement péruvien avait rejeté une initiative présentée par des collectifs féministes qui mettaient en avant le traumatisme psychologique des victimes de viols et réclamaient la légalisation de l’avortement pour les femmes violées. Les seuls cas que la loi péruvienne reconnaît actuellement comme justifiant un avortement sont : celui où la vie de la mère est directement menacée par la grossesse et celui où le fœtus est sujet à de très graves malformations.
AFP (13/08/2015)