Anthony Vallejo, un père de famille californien de 30 ans, est en état de mort cérébral depuis le 7 juillet, suite à une crise d’asthme. Puisqu’il est inscrit au registre des donneurs d’organes, les médecins ont annoncé que les prélèvements auront lieu aujourd’hui mercredi. Actuellement, il respire à l’aide d’une assistance et son cœur bat encore. Sa femme demande un sursis d’une semaine « pour voir s’il se remet », « parce que son cœur bat encore ».
Les médecins et les associations de don d’organes s’opposent à la demande de l’épouse. Pour Cathy Koubek, directrice de la communication de Donor Network West, les familles n’ont pas le droit de décider de la date du don d’organes, car « il s’agit d’un engagement juridique pour cette personne ». Elle ajoute également que de toute façon, dès que deux médecins ont diagnostiqué la mort cérébrale, « cette personne est morte, peu importe le bon fonctionnement des autres organes ». Selon la National Kidney Foundation, « le cœur battra aussi longtemps qu’il recevra de l’oxygène, par exemple d’un respirateur artificiel ». Cathy Koubek a même ajouté que c’était une « obligation » pour elle d’accélérer le prélèvement sur les donneurs enregistrés, pour réaliser au plus vite la volonté des ‘défunts’.
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Daily Mail,
California family desperate to keep brain-dead father on life support before his organs are donated ‘because his heart is still beating’