International Stem Cell Corp poursuit son essai clinique lancé fin 2015 testant l’efficacité d’un traitement à base de cellules souches parthénogénétiques humaines[1] pour la maladie de Parkinson (cf. Des cellules souches spéciales pour traiter la maladie de Parkinson). La société a annoncé le 9 mai avoir reçu les autorisations nécessaires pour mener ses essais sur une deuxième cohorte de patients en Australie. Le groupe d’experts chargé de la surveillance de l’essai permet un recrutement accéléré des patients, et une augmentation de la dose de cellules administrée. Selon International Stem Cell Corp, une dose cellulaire supérieure donnerait des résultats plus probants.
Les injections, dénommé « ISC-hpNSC® », comportent des cellules souches neurales dérivées de cellules souches parthénogénétiques humaines. Selon les chercheurs, ces cellules doivent favoriser le renouvellement de neurones dopaminergiques mourants chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
Note Gènéthique :
- Les parthénotes humains, source controversée de cellules souches
- Parthénogenèse humaine : Le risque du transhumanisme
[1] Les cellules souches parthénogénétiques humaines sont issues de la parthénogenèse d’ovocytes. Ce processus, qui permet d’obtenir la reproduction à partir d’un gamète femelle non fécondé, existe chez les végétaux, les reptiles et les insectes, mais pas chez les mammifères. Toutefois, on peut, dans certaines conditions de stimulation des ovocytes, obtenir un début de développement parthénogénétique.
Econotimes (9/05/2017)