Parthénotes et maladie de Parkinson : l’essai clinique australien se poursuit

Publié le 8 Mai, 2017

International Stem Cell Corp poursuit son essai clinique lancé fin 2015 testant l’efficacité d’un traitement à base de cellules souches parthénogénétiques humaines[1] pour la maladie de Parkinson (cf. Des cellules souches spéciales pour traiter la maladie de Parkinson). La société a annoncé le 9 mai avoir reçu les autorisations nécessaires pour mener ses essais sur une deuxième cohorte de patients en Australie. Le groupe d’experts chargé de la surveillance de l’essai permet un recrutement accéléré des patients, et une augmentation de la dose de cellules administrée. Selon International Stem Cell Corp, une dose cellulaire supérieure donnerait des résultats plus probants.

 

Les injections, dénommé « ISC-hpNSC® », comportent des cellules souches neurales dérivées de cellules souches parthénogénétiques humaines.  Selon les chercheurs, ces cellules doivent favoriser le renouvellement de neurones dopaminergiques mourants chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.

 

Note Gènéthique :

 

[1] Les cellules souches parthénogénétiques humaines sont issues de la parthénogenèse d’ovocytes. Ce processus, qui permet d’obtenir la reproduction à partir d’un gamète femelle non fécondé, existe chez les végétaux, les reptiles et les insectes, mais pas chez les mammifères. Toutefois, on peut, dans certaines conditions de stimulation des ovocytes, obtenir un début de développement parthénogénétique.

 

Econotimes (9/05/2017)

Partager cet article

Synthèses de presse

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs
/ Genre

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs

La clinique Sandyford de Glasgow a décidé d’interrompre la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs ...
« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie
/ Fin de vie

« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie

Infirmiers et médecins indiquent leur préoccupation « en raison des divergences avec la terminologie internationale et leurs conséquences pour la ...
Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?
/ Fin de vie

Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?

Une femme de 32 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué son grand-père en mettant le feu ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres