A l’occasion de ses vœux aux ambassadeurs près le Saint-Siège le 9 janvier dernier, le Pape François a qualifié d’« inacceptable », le fait de « parler d’un soi-disant “droit à l’avortement” qui contredit les droits de l’homme, en particulier le droit à la vie » (cf. Le « droit à l’avortement » n’est pas légitime « parce qu’une majorité d’individus ou d’Etats l’affirment »). « Aucun enfant n’est une erreur ou coupable d’exister, de même qu’aucune personne âgée ou malade ne peut être privée d’espérance ni rejetée », a-t-il insisté.
Le Pape a par ailleurs dénoncé la « colonisation idéologique » qui « passe par des “programmes soigneusement planifiés” » et « se concentre sur les droits des individus, négligeant les devoirs envers les autres » (cf. « La fin de vie n’est pas avant tout un sujet de liberté individuelle mais de solidarité collective »).
Alors que « jamais l’humanité n’a connu tant de progrès, de développement et de richesses », « jamais peut-être elle ne s’est tant retrouvée seule et perdue, préférant souvent les animaux domestiques aux enfants » a souligné l’Evêque de Rome.
Alertant sur le risque de « manipulation des consciences », notamment via l’intelligence artificielle, le Saint Père a également appelé à une « diplomatie de la vérité ». Il déplore la tendance à fabriquer sa « propre vérité au mépris de l’objectivité du vrai » et « la tentative d’instrumentaliser les documents multilatéraux – en changeant la signification des termes ou en réinterprétant unilatéralement le contenu des traités relatifs aux droits de l’homme – afin de promouvoir des idéologies qui divisent ».
Source : Aleteia (10/01/2025) – Photo : iStock