Des chercheurs américains et suédois ont publié dans les “Proceedings” de l’Académie des sciences américaines les résultats de nouvelles expériences sur le rat atteint d’un modèle de maladie de Parkinson.
Les chercheurs ont greffé dans le striatum (partie du cerveau lésée au cours de la maladie de Parkinson) de ces rats des cellules souches embryonnaires de souris. Les résultats semblent confirmer que les cellules souches embryonnaires se sont différenciées dans le striatum en neurones producteurs de dopamine. La dopamine est un neuro transmetteur, c’est à dire un vecteur de message entre 2 neurones, insuffisant au cours de la maladie de Parkinson.
Ces travaux rejoignent ceux menés par une équipe américaine et israélienne en décembre dernier (cf. revue de presse du 4 et 19/12/01) et rappellent les risques de malformation confirmée sur 5 des 25 rats utilisés pour cette étude.
Le Quotidien du Médecin (Vincent Bargoin) 08/01/02