Le professeur James Feng (Colombie-Britannique, Canada) est en train de développer des microprocesseurs entourés de membranes cellulaires dans le but de révolutionner le processus habituel des essais cliniques. Cet hybride de tissus vivants et de puces électroniques permettrait de “réduire les coûts et les délais des essais cliniques”. Cette nouvelle technologie est aussi annoncée comme satisfaisante pour les “enjeux éthiques”.
Professeur d’ingénierie biologique et chimique à l’université de Colombie Britannique (UBC), James Feng rêve d’une recherche médicale et de d’essais cliniques (de médicaments) sur des organes qui se seraient développés de manière artificielle. “Le potentiel est énorme”. Ces modules d’expérimentation reproduiraient mieux le modèle humain que le permettent actuellement les essais sur les animaux. Par ailleurs, les organes informatisés “présentent une option moins controversée pour la modélisation que la piste des cellules souches [embryonnaires]”. En résumé: moins coûteux, plus performants et éthiquement acceptables, d’après James Feng.
Les travaux de l’UBC dans ce domaine en sont aux prémices. Pr. James Feng lance actuellement ces invitations à destination des scientifiques pour des ateliers qui se tiendront à l’UBC en juillet 2014.
UBC News (Gian-Paolo Mendoza) 30.12.13