Mgr Auza est intervenu pour défendre les droits fondamentaux des personnes âgées lors de la dixième session du Groupe de travail sur le vieillissement le 15 avril. Il a déploré que les personnes âgées soient touchées de « façon disproportionnée » par la pauvreté, la maladie, l’isolement social, et les mauvais traitements… alors même qu’elles sont la « mémoire vivante de notre peuple », pouvant aider chacun à « découvrir ses racines et à prendre conscience de sa propre dignité ».
Les mesures de protection sociale sont « essentielles » pour leur assurer un « niveau minimal de sécurité et de bien-être ». Or cette protection n’est bien souvent plus garantie par les Etats, les personnes âgées étant davantage considérées comme des « fardeaux » dépourvus d’utilité pour le gouvernement et la société. Mgr Auza a rappelé également la nécessité de les protéger contre l’euthanasie et le suicide assisté, en veillant à ce que les droits existants soient « pleinement promus et garantis à toutes les étapes de la vie ». « Nous ne pouvons jamais laisser les autres derrière nous », a déclaré le Pape François, le 2 février 2018, car « si les jeunes sont appelés à ouvrir de nouvelles portes, ce sont les personnes âgées qui détiennent les clés ».
Concrètement, pour protéger les droits de l’homme des personnes âgées, et “plutôt que d’élaborer une nouvelle convention”, Mgr Auza “estime que le moyen le plus efficace (…) serait de veiller à ce que les droits qui existent déjà en droit international soient pleinement promus et garantis à toutes les étapes de la vie “.
Zenit, Hélène Ginabat (17/04/2019) – ONU : Mgr Auza s’élève contre l’euthanasie et le suicide assisté des personnes âgées