Lors du sommet mondial de l’ONU à Istanbul qui se déroule cette semaine[1], le Saint Siège a rappelé « qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement » et il a « rejeté les propositions européennes pour créer un nouveau droit à l’avortement ». Le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Vatican a déclaré : « Le Saint Siège souligne qu’il n’y a pas de droit à l’avortement en vertu du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire et répète l’exhortation du Secrétaire général que les parties étatiques et non-étatiques aux conflits armés doivent s’abstenir de faire des ‘interprétations larges et litigieuses’ du droit international’ ».
La discussion portait particulièrement sur les enfants à naître conçus à la suite de violences sexuelles lors de conflits. Selon la déclaration, ils seraient définis comme « blessure de guerre » devant être supprimée afin de « guérir » la mère. Les défenseurs de ces enfants « soulignent que l’accent mis sur l’avortement de ces enfants rend beaucoup plus difficile l’aide qu’on voudrait leur apporter à eux, ainsi qu’à leur mère ». Ces enfants souffrent de « stigmatisation et de discrimination en raison des circonstances de leur naissance ».
Enfin, le Saint Siège a encouragé « les institutions religieuses et les organisations catholiques à accompagner les victimes de viol dans les situations de crise, qui à leur tour, ont besoin d’une assistance efficace et continue tant psychologique que spirituelle et matérielle pour elles-mêmes ainsi que leurs enfants, conçus et nés de viol ».
[1] Ce Sommet international vise à renforcer l’aide humanitaire envers les réfugiés.
CFAM, Susan Yoshihara (31/05/2016)