En novembre 2001, deux scientifiques révélaient avoir trouvé des organismes génétiquement modifiés dans des graines de maïs issues de variétés traditionnelles. La découverte était d’autant plus surprenante que les champs d’OGM les plus proches étaient éloignés d’au moins 100 Km. L’hypothèse la plus vraisemblable était que des paysans avaient implanté illégalement ces variétés transgéniques.
Une nouvelle étude vient de révéler qu’en 2003 et 2004, aucun transgène n’avait été retrouvé dans cette région. Les chercheurs concluent que ces plantes en très faible nombre et donc isolées au sein des populations ne présentaient pas d’avantage sélectif par rapport aux variétés traditionnelles. « Ces résultats prouvent qu’une contamination est un phénomène réversible que l’on peut gérer » estime le président de la Commission du génie biomoléculaire.
Le Figaro (Marc Mennessier) 27/08/05