Le Figaro publie aujourd’hui le texte de l’association « Liberté, j’écris ton nom » sur les attaques dont font l’objet en France les recherches sur les organismes génétiquement modifiés (OGM).
L’association regrette que le débat soit partagé entre les « pour » et les « contre » car ces positions n’ont aucun sens étant donné la diversité des objectifs poursuivis (thérapeutique, alimentaire,…) et des modifications génétiques apportées aux végétaux.
L’association dénonce le traitement réservé à la recherche agronomique et médicale sur les OGM en particulier « le saccage des champs d’expérimentation (qui) s’organise de façon systématique ». La moitié des essais mis en place en France en 2003 ont ainsi été détruits cet été « dans une complète illégalité ».
L’association appelle à sortir de la caricature qui « oppose syndicalistes éclairés contre scientifiques aveuglés, au service d’intérêts forcément vénaux » et demande une protection « de la science, de la recherche et du progrès ». Si c’est le manque d’encadrement ou d’évaluation qui est reproché à la recherche sur les OGM, le texte cite quelques procédures et structures auxquelles sont soumis les recherches dans ce domaine (réglementations des commissions du génie génétique et du génie moléculaire, directive européenne sur la traçabilité et l’étiquetage, commerce des OGM régi par le traité de Carthagène,…).
Le Figaro 14/11/03