Le 15 juillet, le directeur général du ministère de l’Agriculture thaïlandais, Rapeepat Chansriwong, a annoncé l’approbation par le ministre, Thamanat Prompow, d’une réglementation sur les nouvelles techniques génomiques (NTG [1], cf. Les NTG, moins inquiétantes que les OGM ?) et sa publication dans la Gazette royale.
Elle ouvre la voie au développement et à l’utilisation commerciale de plantes, d’animaux et de micro-organismes édités génétiquement (cf. Nouvelles techniques génomiques : des micro-organismes déjà commercialisés). Le maïs, le soja et la canne à sucre feront partie des premières plantes éditées.
Ce texte [2] entrera en vigueur 30 jours après sa publication. Il a pour objectif d’augmenter les rendements dans les exploitations agricoles et vise à faire de la Thaïlande « un leader mondial en matière d’innovation agricole ». L’Exécutif espère obtenir que les revenus des agriculteurs soient multipliés par trois en quatre ans.
La Thaïlande rejoint ainsi des pays comme les Etats-Unis, le Japon et l’Australie, qui ont déjà adopté les technologies d’édition du génome dans l’agriculture (cf. Japon : une variété de « tomates CRISPR » mise sur le marché ; Des salades CRISPR en vente aux Etats-Unis).
[1] Ou NGT pour New Genomic Techniques ou NBT pour New Breeding Techniques, en anglais
[2] Certification of Organisms Developed from Genome Editing Technology for Agricultural Use, B.E. 2567 (2024)
Sources : The Nation (15/07/2024) ; Bangkok Post, Apinya Wipatoyotin (16/07/2024)