Le ministère de la Santé néo-zélandais a publié au début du mois d’août son rapport annuel relatif à la mise en œuvre du End of Life Choice Act [1] pour la période allant du 1er avril 2023 au 31 mars 2024 [2].
Le rapport fait état d’une augmentation de 11% des « demandes actives » par rapport à la période précédente. En effet, 834 nouvelles demandes ont été recensées et seuls 75,8% des demandeurs bénéficiaient de soins palliatifs. En Nouvelle-Zélande, il n’existe pas de droit aux soins palliatifs.
Le 31 mars 2024, 344 Néo-Zélandais avaient eu recours à l’euthanasie et 71 personnes étaient encore dans le processus d’évaluation ou de « préparation ». 258 demandeurs sont décédés avant que ne soit pratiquée une euthanasie et 34 y ont renoncé.
Parmi les personnes souhaitant recourir à l’euthanasie, 11,75% indiquaient présenter un handicap. Par ailleurs, seuls 1% des demandeurs ont fait l’objet d’une évaluation psychiatrique visant à vérifier leur aptitude à prendre la décision et la présence éventuelle de coercition.
David Seymour, le ministre délégué à la Santé qui supervise la révision de la loi a récemment déclaré qu’il serait accordé « beaucoup d’importance au changement » (cf. Euthanasie en Nouvelle-Zélande : un an de dépénalisation et déjà des évolutions ?).
[1] Le texte ayant légalisé l’euthanasie est entré en vigueur le 7 novembre 2021 (cf. Entrée en vigueur de la loi sur l’euthanasie en Nouvelle-Zélande).
[2] Registrar (assisted dying) Annual Report – June 2024
Source : Scoop (15/09/2024)