L’équipe de Brian Kaspar (université de l’Etat de l’Ohio) aurait amélioré, de manière “significative et durable“, chez des souris modèles de myopathie de Duchenne, leur masse et leur force musculaire en leur administrant un gène codant pour un inhibiteur de la myostatine (facteur de croissance limitant la croissance des tissus musculaires).
Plusieurs approches de ce type avaient déjà été expérimentées, donnant des résultats encourageants, mais uniquement sur des animaux jeunes. L’intérêt de la méthode utilisée par Brian Kaspar et ses collaborateurs repose sur l’approche de thérapie génique, “c’est-à-dire d’administrer non pas une protéine inhibitrice de la myostatine, mais le gène codant pour cette protéine” pour “fournir à l’organisme le moyen de synthétiser lui-même, et potentiellement à long terme, la protéine thérapeutique nécessaire à la régénération de la masse musculaire“.
Le Quotidien du Médecin (Elodie Biet) 11/03/08