Neurodégénérescence : vers de nouveaux traitements optimisés à partir des différences sexuelles ?

Publié le 8 Nov, 2022

Dans une étude publiée dans le Journal of Experimental Medicine [1] et intitulée « le facteur X dans la neurodégénérescence », des chercheurs de l’UCLA ont pris en compte les différences sexuelles pour identifier de nouveaux traitements neuroprotecteurs. L’objectif est de trouver un traitement optimisé et ciblé pour chaque sexe afin de « prévenir le déclin cognitif au cours du vieillissement ».

En effet, « le vieillissement est associé au déclin cognitif et à l’atrophie du cerveau ». Or, « les effets des chromosomes sexuels restent peu étudiés et représentent un champ de recherche prometteur, en particulier dans le contexte de la baisse des niveaux d’hormones sexuelles pendant la ménopause et l’andropause », estime le Docteur Rhonda Voskulh (cf. Le cerveau, un organe sexué ?).

Associée au Docteur Yuichiro Itoh, elle a donc cherché à comprendre le rôle de l’expression des gènes des chromosomes sexuels dans le cerveau au cours du vieillissement. Selon leur étude, « les différences sexuelles connues dans le cerveau ainsi que l’effet de l’expression plus élevée de certains gènes du chromosome X chez les femmes (XX) par rapport aux hommes (XY) peuvent être évalués pour leur rôle dans la neurodégénérescence au cours du vieillissement, une étape de la vie caractérisée par la perte d’hormones potentiellement neuroprotectrices chez les femmes et les hommes ».

Cette feuille de route pourra être utilisée pour développer des traitements permettant de prévenir la neurodégénérescence.

 

[1] Rhonda Voskuhl et al, The X Factor in Neurodegeneration, Journal of Experimental Medicine (2022). DOI: 10.1084/jem.20211488.

Source : Medical Xpress (04/11/2022) – Photo : iStock

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