Dix ans après la dépénalisation de l’avortement en cas de grossesse à risque pour la mère, en cas de viol ou de maladie irréversible du fœtus, le Conseil national de Monaco élargit les conditions pour y recourir. Désormais l’avortement est autorisé à la simple condition que l’âge du fœtus ne dépasse pas les 12 semaines.
Cependant, si les conditions pour recourir à l’avortement évoluent, pratiquer un avortement reste interdit. La loi maintient les sanctions (cinq à dix ans de prison) pour tout professionnel de santé ayant pratiqué un avortement. Toutefois, les professionnels de santé peuvent conseiller et orienter leurs patientes vers un confrère étranger.
France info (01/11/2019)