En Suisse, le référendum « contre la loi sur la procréation médicalement assistée est en passe d’aboutir » (cf. Gènéthique du 30 novembre 2015). Le 10 décembre, 58 700 signatures ont été déposées à la Chancellerie fédérale, regroupant trois comités distincts : le comité interpartis de centre gauche qui comprend le parti évangélique suisse à l’initiative du mouvement, un comité « plutôt issu de droite » dont le slogan est « Stop au diagnostic préimplantatoire », et un comité composé de dix huit organisations actives dans le domaine social, du handicap ou du féminisme chrétien, dont le slogan est « préférer la diversité à la sélection ».
Les Suisses s’étaient prononcés en juin par votation en faveur de la technique du DPI. Le référendum porterait lui sur l’ensemble de la loi d’application sur la PMA[1].
La Chancellerie fédérale « doit désormais contrôler les signatures ». Un minimum de 50 000 signatures est nécessaire pour initier un référendum.
[1] La loi d’application sur le DPI proposé dans le cadre d’une PMA, telle qu’élaborée depuis la votation de juin, autorise le dépistage de la trisomie 21, ainsi que d’autres anomalies chromosomiques. Par ailleurs, le nombre d’embryons « produits » par cycle de traitement passe de trois à douze, tandis que l’interdiction de conserver des embryons est levée : les embryons surnuméraires pourront être congelés et conservés pendant dix ans (cf. Gènéthique vous informe du 9 juin 2015).
20 minutes (10/12/2015)