Entièrement paralysée à la suite d’une hémorragie mais totalement consciente, Miss B vient d’obtenir de la High Court l’autorisation d’interrompre les soins qui la maintiennent en vie (cf notre revue de presse du 22/03/02).
En avril dernier, elle avait requis l’autorisation de l’hôpital pour obtenir la suppression de son assistance respiratoire. Les médecins s’y étaient refusés invoquant le code de déontologie et estimant qu’avec le temps, ils seraient en mesure d’améliorer son existence. A l’énoncé du verdict, “Miss B” a faut part de sa “satisfaction“.
Le cas de miss B montre la difficulté qu’il y a parfois à faire la part des choses entre un geste d’euthanasie qui provoque la mort et un geste qui met fin à l’acharnement thérapeutique, sans vouloir provoquer la mort.
Au cours d’un colloque de médecins, le 23 mars dernier, le pape avait rappelé la position de l’église sur la situation des personnes en fin de vie. “L’acharnement thérapeutique excessif même avec les meilleures intentions n’est pas pleinement respectueux du malade en phase terminale” a t-il déclaré .”Il y a des limites que l’on ne peut pas humainement dépasser‘” a t-il affirmé avant de souligner la nécessité “d’accepter avec sérénité sa propre condition humaine”.
Le Monde (Jean-Pierre Langellier) 23/03/02 – Libération 24/03/02 – Le Figaro (Sophie de Ravanel – Jacques Duplouich) 25/03/02 – La Croix (Laurent d’Ersu) 25/03/02 – Gènéthique – Le Quotidien du Médecin 27/03/02