Il y a tout juste un an, à la même époque, Sophie Braggins était mère porteuse, enceinte du bébé de sa meilleure amie, Toni Street, atteinte d’une maladie auto-immune, le syndrome de Churg-Strauss. Lachie, un petit garçon, a aujourd’hui presque 10 mois. Quand « je regarde Lachie, explique Sophie, je ressens quelque chose d’assez spécial. Il a une place spéciale dans mon cœur et je ne peux pas le nier ». Déjà mère de deux enfants, Sophie admet avoir l’impression qu’il est l’un des siens.
Sophie a expliqué qu’être une mère porteuse n’était pas facile et qu’après avoir donné naissance à Lachie par césarienne, elle avait eu du mal à équilibrer ce que son corps hormonal ressentait et ce qu’elle savait logiquement avec sa tête. « Certaines nuits, j’étais en larmes et je me sentais creuse… vous le faites, vous vous sentez un peu vide et, d’une certaine façon, quelque chose ne va pas », explique-t-elle. « Alors tu te fies à ton cerveau et à ton esprit pour te dire que tout s’est passé comme il se doit et que c’est un moment heureux ».
Après la naissance, Sophie prend des hormones et, au bout d’une dizaine de jours, commence à ses sentir mieux. Aujourd’hui, bien qu’elle ne regrette pas d’avoir été mère porteuse, elle confesse avec véhémence que c’est quelque chose qu’elle ne referait pas, « absolument pas ».
New Zealand Herald (24/05/2019) – Surrogate Sophie’ reveals how she really feels almost 1 year after giving birth to Toni Street’s baby boy