Merck, entreprise pharmaceutique et chimique allemande, a reçu un « avis d’acceptation » de l’office canadien des brevets pour sa demande concernant « sa technologie CRISPR utilisée sur les cellules eucaryotes[1] ». La société « collabore avec la communauté scientifique internationale pour trouver de nouveaux traitements de maladies » et bénéficie d’une expérience de 12 années dans le domaine de la modification du génome. Pour « orienter les recherches auxquelles elle participe, notamment celles concernant ou utilisant la modification du génome », la compagnie s’est dotée d’un comité consultatif de bioéthique. Elle a déjà reçu un brevet dans le même domaine par les offices européen et australien, et a déposé une demande aux Etats-Unis, au Brésil, en Chine, en Inde, en Israël, au Japon, à Singapour et en Corée du Sud.
Note Gènéthique :
CRISPR a fait l’objet d’une bataille de brevet aux Etats-Unis (cf. CRISPR : l’Office américain des brevets tranche) ; des sommes considérables sont en jeu.
[1] Par opposition aux cellules procaryotes (bactéries), les cellules eucaryotes possèdent un noyau contenant l’ADN, séparé du reste du contenu cellulaire.
Korea IT Times, Monica Youn-soo Chung (25/10/2017)
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