Une rencontre nationale sur l’avortement a eu lieu le 11 mars au Maroc. A cette occasion le ministre marocain de la santé, El Houssine Louardi s’est exprimé a propos de la loi sur l’avortement actuellement en vigueur, la qualifiant de « restrictive, non équitable, dépassée » et « ne tenant pas compte de la réalité de la vie des Marocains ».
Pour lutter contre l’avortement clandestin et non médicalisée, le ministère de la santé appelle à la révision de la loi actuelle. Le gouvernement est résolu à libéraliser l’avortement dans les cas « d’inceste, de viol, chez les jeunes filles arriérées mentales et dans le cas de malformations fœtales importantes ».
La réforme envisagée se développera selon trois axes majeurs. La prévention, « à travers l’éducation sexuelle des jeunes gens », la « facilitation de l’accès des femmes et des jeunes filles sujettes à un avortement clandestin aux institutions sanitaires du royaume pour traiter les complications », et la « révision de la loi en tenant compte des spécificités sociales, culturelles et religieuses du pays ».
Aujourd’hui (Sara El Majhad), 12/03/2015, PanoraPost 12/03/2015