Maroc : de nombreux avortements clandestins

Publié le 10 Juin, 2012

Au Maroc,"un nombre considérable de femmes […] continue de se faire avorter dans la clandestinité [puisque] cette pratique [y] est illégale."
Il s’agit souvent de femmes "mineures, de petites conditions et peu éduquées". Mais l’avortement clandestin "est [également] lié à d’autres problèmes qui touchent les femmes : viols […], mariages forcés, travail domestique des mineures." Le docteur Chafik Chraibi, gynécologue de renom, précise : " on estime à 600 le nombre d’avortements quotidiens pratiqués par les médecins, et quelque 200 les avortements non médicaux." En termes de conséquences, "une douzaine de médecins sont actuellement en prison" pour avoir pratiqué l’avortement clandestin, et "17 000 enfants [sont abandonnés chaque année] […], souvent handicapés physiques."
C’est dans ce contexte que doit se tenir mardi à Rabat "un congrès national […] sous l’égide de l’Association marocaine de la lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC),  présidée par le professeur Chafik Chraibi", qui se dit favorable  à un encadrement législatif de l’avortement. Ce congrès se déroulera "en présence du ministre de la santé El Hossein el Ouardi et de parlementaires."
 

AFP 9/06/12

Partager cet article

Synthèses de presse

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs
/ Genre

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs

La clinique Sandyford de Glasgow a décidé d’interrompre la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs ...
« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie
/ Fin de vie

« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie

Infirmiers et médecins indiquent leur préoccupation « en raison des divergences avec la terminologie internationale et leurs conséquences pour la ...
Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?
/ Fin de vie

Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?

Une femme de 32 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué son grand-père en mettant le feu ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres