Traiter la maladie de Parkinson par thérapie génique : un essai clinique teste l’introduction de trois gènes codant pour la production de dopamine[1] via un vecteur de nouvelle génération[2]. « Plus de 20 malades ont déjà été traités dans le cadre d’une expérimentation avec la version précédente du vecteur ». L’objectif est de « restaurer une production continue et locale de dopamine au niveau du striatum », qui complèterait et prolongerait les effets du traitement actuel à la lévodopa[3].
Six patients anglais ont déjà été traités ; « deux patients ont reçu des injections avec de faibles doses et ont présenté une diminution de 30 % des symptômes mesurés avec l’échelle UPDRS [Unified Parkinson’s Disease Rating Scale, N.D.L.R.]. Quatre autres patients ont reçu une dose moyenne et l’amélioration est de l’ordre de 40 % ». Les patients français seront traités à l’hôpital Henri Mondor, et recevront une dose supérieure. L’injection s’effectue « via une canule lors d’une opération de chirurgie stéréotaxique », au cours d’une opération de « 8 heures par côté ».
[1] La maladie de Parkinson provoque une atteinte des neurones dopaminergiques
[2] OXB-102 mis au point par Oxford BioMedica
[3] Traitement auquel les patients deviennent résistants au bout de quelques années
Source : le Quotidien du médecin, Damien Coulomb (9/04/2021)